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2010
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C’est le francais qui vous invite
Creer le monde merveilleux;
Pour montrer toute la France ensuite,
Pays aimable et joyeux;
C’est cette langue qu’on se passionne
Qui sert a exprimer l’amour;
Et au printemps et en automne
Ca se voit bien dans le discours;
Et c’est mon but de vous apprendre
A vous sentir bien capables
De parler juste et tout comprendre
Pour devenir impeccables!
2010
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C’est l’ete etouffant
Qui me pousse a souffrir;
Sur ma peau – larmes du temps
Qui ne viennent que grandir;
Sur ma bouche – les couleurs,
Dans mes lettres - les signes;
Dans mes yeux – la humeur,
Bien cachee sous la ligne;
C’est l’epoque attendue;
Tout respire la chaleur;
Des buissons deja nus,
Des pensees et des fleurs.
2010
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C’est bien d’etre moi,
De me sentir utile;
D’ n’etre jamais fachee
Et jamais immobile;
Et aimer le silence,
Preferer la solitude;
Des amis - leur conscience,
Des parents - leur attitude;
Et je pense reflechir,
Et j’espere me connaitre;
Pour que rien ne s’arrete,
Pour toujours pouvoir etre;
Une idee transparente
De m’changer dans la glace;
Meme parfois ca arrive
Dans mon propre espace.
2010
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Je me fatigue de l’allergie
Et des paroles inutiles;
De l’equilibre renverse,
Et des premiers pas si fragiles;
Je me fatigue des grimaces
Que l’on me fait dans les vitrines;
D’la faussete dans les espaces
Des innombrables magasines;
Comme on s’fatigue de l’amour
Caricature entre les scenes;
Ce qui nous reste est le discours
De la moralite humaine.
2010
"C’est a cause…"
C’est a cause du vent qui dirige la nature,
Que mon souffle saisit, que mon ame retient;
Les moments du desir, la beaute des parures,
Ca aurait pu peut-etre me faire du bien;
C’est a cause de la pluie qui arrose les trottoirs,
Sous cet arc de vie vivent nos yeux du printemps;
Meme faute de l’etoile qui brille tous les soirs
Dans la fenetre jalouse de cet ancien temps;
C’est a cause de moi que tu sais tes faiblesses,
Que tu nies, que tu crains, que tu caches en toi;
Dans la rue lentement on efface nos jeunesses
Comme les feuilles qui tombent par terre parfois.
2008
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Moments, emportes par vitesse,
Lumiere – a l’obscurite;
Il faut quand meme que je connaisse
Conduite de cette vague d’ete;
C’est comme au moment de l’ivresse
Vent qui apporte la paix;
Je crois a la force d’une promesse
Si souvent si brusquement coupee;
Voie d’infini minuscule,
Ici tres bien vue ou revee;
Eternite sur la pendule
Toujours au-dessus du chevet.
2003
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Une autre partie du discours,
Une autre partie de la vie;
La nuit qui me couvre le jour,
Le vent qui m’apporte l’ennui;
Un autre roman du meme livre
Je lis a cause d’une insomnie;
Nous sommes en dehors d’equilibre,
Mais tout de meme des meilleurs amis.
2002
"Elegie"
La mer devant nous,
Elle nous touche toujours;
Par ses yeux, par son corps,
Par les vagues du jour;
Le paysage s’eloigne
Droit vers mon horizon;
J’decris la jeunesse
Dans les autres saisons;
Et je crois au silence
Des habits de cette mer;
Ou se cachent les cotes,
Ou se cache la terre.
2001
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Dans le ciel et sur la terre,
D’paradis jusqu’a l’enfer,
De justice a l’injuste
Vole l’esprit;
La faiblesse devient forte,
Elle transforme notre conte,
Et, ayant trouve le monde,
Atterrit.
2001
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Je crois au printemps, qui nous apporte le ciel;
Je crois aux moments de la vie eternelle;
Je vois dans la fenetre la route qui m’emmene
De la peur, du doute,d''toutes les fautes humaines;
J’pense a des roses, comme aux fleurs de mariage;
On va me cacher dans n’importe quelle cage;
S’sentir inutile, la joie ou l’malheur?
Je repeins le ciel du printemps en couleurs;
Le vert dans la fenetre, l’or de victoire;
C’est ce que l’on cache sous les regards,
C’est ce que l’on voit au palais de justice,
C’est ce qu’on oublie comme les autres caprices.
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