2001
***
Je me regarde dans ta glace,
Je me regarde avec espoir;
Mon conte tombe dans ton espace,
Ma vie cachee sous ton pouvoir;

Ma force laissee parmi les choses,
Tes petits mots pardonnent les miens;
L’eternite dechire nos poses,
Mais notre amour elle retient.


2001
***
Merci pour que tu me comprennes,
Merci pour l’eclat de tes yeux;
Merci pour la route ancienne
Couverte de termes precieux;

Merci pour le chaud de tes larmes,
Qui coulent comme les perles d’enfance;
Pour «toi» et pour «moi» impeccables,
Merci pour la joie d’existence.


2001
***
Je peins le tableau,
Et je repeins le ciel;
Pour toi, mon amour,
Pour la vie eternelle;

J’ordonne a mon coeur
De me rendre libre
Du choix qui m’etonne,
Qui cache l’equilibre;

Cette pose me fatigue,
Quand on s’porte a merveille;
L’absence d’ton amour
Comme la perte du soleil.


2001
***
C’est moi qui toujours pense
De la paix sur cette terre;
C’est moi qui prend d’la glace,
Des morceaux du petit verre;

C’est toi qui tout accepte,
Qui cherche dans les contes
La vois de la decouverte
Et les raisons d’nos rencontres;

C’est moi qui voit la porte
De la vie d’notre amour;
Mais les tenebres emportent
Le commencement du jour.


2000
"Je voudrais"

Je crois, j’ pourrais vivre sans temps;
J’pourrai lire des vers en tout oubliant;
Je cacherais mon esprit sous la forme d’une grimace,
J’voudrais vivre mille fois pour que rien ne m’menace;

Je tacherais d’bavarder comme les gens qui bavardent,
Melanger des cocktails, en faisant propagande;
Comme poisson respirer en nageant dans la mer,
Pour qu’n’importe qui dise que je sois etrangere.


2000
"Poete"

J’cache mes pensees dans les coins de l’esprit;
J’retire ma plume pour les vers mal compris;
Il fait nuit dans la rue; aucun bruit, aucun doute,
Et je commence a ecrire, a decrire ma lutte;

J’feuillette des pages, j’dechire les variantes;
Comme poete j’ecris, je les critique comme savante;
Et la lune deja disparait dans le ciel:
O, mon pauvre talant, c’est pas le feu eternel!


1999
***
Se taire en silence, ne penser qu’a rien,
Regarder en soi-meme, en cherchant un moyen
Une possibilite de trouver dans sa vie
Ce qui peut me sauver quand je suis devant lui.


1999
***
Je cherche les yeux et je tache de vivre,
Je cris aux oiseaux en gagnant l’equilibre;
Je fais de la luge en dehors des montagnes,
Je fais couler la riviere en Espagne;

J’deteste des gens qui sont immobiles,
Meme si je parle dans un automobile,
Meme si j’raconte une histoire affreuse,-
Tout ca seulement pour te rendre heureuse.


1999
"Le Fuyard"

Sur la terre qui s’enfuit, sur le sol de la lune,
Je courais comme souris et j’tachais d’etre une
De ses petites larmes ce qu’on porte dans l’ame,
Ou parfois sur la joue d’une des vieilles madames;

Je courais dans la nuit, oubliant la tristesse,
M’eloignant de la vie, m’empornant la faiblesse;
Traversais-je le ciel ou nageais-je dans le monde,
Ce qui toujours me chasse, c’est l’ennui et la honte;

Je courais tout le temps, sans la force et l’envie,
Je courais le matin, la journeй et la nuit;
Admirant l’univers j’perdais le controle,
Que je sois malheureux, qui m’a offert ce role!

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